Pénuries de charbon ...
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Aucune distribution de charbon n'a lieu pendant l'hiver 40-41, les Parisiens doivent vivre sur leurs réserves. En juillet 1941, les tickets de charbon sont institués mais tous ne seront pas honorés. Les rations sont de 300 kg pour deux mois en 1943 ce qui est tout à fait insuffisant. Les enfants de moins d'un an ont le droit à 50 kg supplémentaire par mois et les femmes enceintes à 100 kg au moment de l'accouchement. Les personnes qui travaillent chez elles comme les peintres, les écrivains, les musiciens, etc. sont obligées de faire des démarches interminables pour obtenir des suppléments d'allocation.
Ceux qui habitent de grands appartements sont beaucoup plus touchés que les autres. Les Parisiens équipés d'un chauffage au gaz sont un peu plus favorisés car le gaz manque moins que le charbon mais sa qualité a beaucoup baissé. Comme il chauffe moins bien, on en dépense beaucoup plus. Il est à son tour rationné à partir de 1943...
Le remplacement du charbon par le bois ne résoud rien car il n'est pas possible de l'acheminer faute de moyens de transport. Des expériences d'ersatz comme le carbofeuille sont tentées mais sans grands résultats.
Le mieux reste de calfeutrer les pièces où l'on habite et de condamner celles qui ne sont pas indispensables ou trop dures à chauffer. Beaucoup de Parisiens souffrent du froid. En janvier 1941, une habitante de Paris avoue dormir dans une chambre ou la température ne dépasse pas un degré... Pour beaucoup, la meilleure solution dans la journée pour échapper au froid consiste à se réfugier dans les lieux publics comme les cafés, les bureaux de postes, les halls de banque, les serres du Muséum, les bibliothèques ou plus simplement le métro...
penurie de charbon pendant l'hiver 1940-1941
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